mandala yoga ashram

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propos de la newsletter inscrivez-moi sur votre liste de diffusion pour recevoir par email : le calendrier de l'ashram (+stages en france) le calendrier des stages en france uniquement la newsletter annuelle de l'ashram mon adresse email* :   *confidentialité : votre adresse email ne sera jamais rendue publique ni communiquée à un tiers. les chakras - clés du potentiel humain une brève introduction  par swami nishchalananda saraswati cet article est extrait de l’introduction du livre de swami nishchalananda : « les chakras – catalyseurs de l’évolution humaine. » les chakras fonctionnent à chaque moment de notre vie ; sans eux nous ne serions pas vivants. et pourtant beaucoup de pratiquants de yoga, et aussi des professeurs de yoga, ne se rendent pas tout à fait compte de leur importance, s’ils n’ignorent pas qu’ils existent. en voilà un exemple : un homme, étudiant de nos cours, a écrit un mémoire sur les chakras, même s’il n’y croyait pas vraiment, les considérant, en quelque sorte, imaginaires. a la fin de son exposé, comme si une pensée subséquente surgissait, il ajouta l’anecdote suivante : une nuit, alors qu’il conduisait, il prit soudainement conscience qu’il avait été négligé et sous-estimé dans son enfance (il a maintenant 52 ans). il ressentit qu’il avait toujours été traité comme la cinquième roue du carrosse. il était évident (en tous cas pour lui) que sa mère aimait son frère aîné plus que lui. son frère avait toujours été encouragé et gâté. cette impression l’a marqué considérablement durant toute sa vie. je (sw. n) lui ai demandé : « as-tu jamais fait la relation entre ce sentiment, ou cette conviction, et la façon dont les chakras fonctionnent dans ta vie ? » il (a) répondit : non. sw. n : - vois-tu comment cela a marqué la façon dont tu te places en tant qu’individu sur la planète, ton sens corporel (c’est-à-dire le chakra muladhara) ? a : oui, certainement. je ne me suis jamais vraiment senti installé dans mon physique ni bien à l’aise dans ma corporalité. sw. n : vois-tu comment cela a marqué ta sexualité (swadhisthana) ? a : oui, sexuellement, je n’ai jamais été capable de me relier vraiment profondément avec mes copines ou mon épouse, c’est comme si je ne m’étais jamais senti acceptable. sw. n : as-tu remarqué comment ce sentiment, d’enfant, d’être en quelque sorte moins que ton frère a influencé ta façon d’agir dans le monde (manipura) ? a : oui, j’ai toujours eu besoin de faire mes preuves devant les autres, inconsciemment je suppose, pour me mesurer à mon frère. du coup j’ai toujours été très agressif au travail et dans mes interactions sociales. bien sûr ça m’a posé beaucoup de problèmes et ça en a posé aussi aux autres. sw. n : t’es-tu aperçu combien cette impression d’enfance a affecté ta vie amoureuse (anahata) ? a : oui. j’ai toujours eu des difficultés dans mes relations parce que je ne pensais pas valoir la peine d’être aimé. ce schéma s’est répété constamment dans mes relations, qui, je présume, vient encore de mon sentiment de n’avoir pas été estimé par ma mère. sw. n : as-tu noté combien ce sentiment d’infériorité a influencé ta capacité à communiquer, en particulier verbalement (vishuddhi) ? a : oui. j’ai toujours ressenti la nécessité d’avoir raison et de le prouver. m’imposer a toujours été plus important qu’écouter. » c’est encore vraisemblablement un effort pour se mesurer à son frère. bien qu’il ne pense pas systématiquement à lui chaque fois qu’il parle, il existe une comparaison en filigrane, inconsciente, qui influence sa communication verbale (autant que son comportement et ses relations avec les autres et le monde en général). sw. n : « as-tu remarqué combien cela a affecté ta façon de penser (un des aspects du chakra agya) ? a : oui. ma pensée a toujours été imprégnée par un sentiment d’infériorité. » l’expérience de cette personne est pertinente à tous. chacun de nous a été l’objet d’impressions spécifiques négatives et positives, de croyances ou d’attitudes, déposées pour la plupart dans l’enfance, qui installent des schémas émotionnels, énergétiques, mentaux et physiques. ces schémas influencent le fonctionnement de nos chakras et donc notre façon de vivre et de nous comporter. ils agissent sur notre relation aux autres, sur nos actions, nos sentiments et notre pensée à chaque instant de notre vie. je suis sûr que beaucoup d’entre nous peuvent se retrouver dans l’histoire de cet homme, ce qui veut dire que nous sommes en contact avec nos chakras et que nous les comprenons. bien sûr les chakras sont bien plus comme nous allons l’expliquer. donnons quelques fondements à propos des chakras : définition : le mot sanskrit chakra1 signifie « roue, cercle, vortex ». les chakras sont des champs d’énergie ou des vortex, sous-jacents, qui contrôlent les fonctions d’organes physiques spécifiques, les réponses émotionnelles et les états mentaux. ensemble ils embrassent le spectre entier de l’expérience humaine et déterminent le processus de l’évolution humaine. le yoga et le tantra décrivent les chakras comme des lotus (en sanskrit padma) car ils sont généralement symbolisés par des lotus dont le nombre de pétales diffère ainsi que leurs couleurs. le mysticisme occidental les connaît en tant que « centres psychiques » ou « centres d’énergie ». les circuits de l’énergie. dans le corps, il y a de l’énergie. en fait notre corps est l’énergie qui a une structure et une forme physiques. un jour nous nous sentons débordants d’énergie ; un autre jour nous voilà à plat et pas motivés du tout, même pas pour la plus simple des tâches. pratiquer notre sport favori ou faire un travail qui nous réjouit nous donne abondance d’énergie, mais pour un travail ennuyeux nous en avons beaucoup moins. le niveau de notre énergie vitale change continûment. c’est un reflet de l’activité des chakras. l’électricité peut être dirigée dans une ampoule pour nous donner de la lumière, dans une chaudière pour nous réchauffer ou dans une perceuse pour trouer une plaque d’acier. bien que l’électricité soit la même, elle produit différents effets en fonction de l’appareil à travers lequel elle passe. il en est de même pour nous, les humains. nous avons une énergie vitale qui traverse différentes « écluses » du corps. elle passe dans le travail, dans l’ingestion et la digestion d’aliments, dans le sexe, le sport, la conversation, dans tout ce que comprennent les activités de la vie. elle s’infiltre dans les émotions diverses – la colère, l’amour ou dans une ombre, quelconque, d’émotion ce qui ajoute de la couleur à l’expression de nous-mêmes. les écluses sont les chakras qui permettent à l’énergie vitale de s’exprimer de différentes façons selon les dictats (ou les caprices !) de notre personnalité et de sa dynamique, d’un instant à l’autre, d’interaction face aux situations extérieures. ils distribuent l’énergie vitale au corps entier et au mental via les circuits d’énergie, qui fonctionnent avec ou sans efficacité, en adéquation ou pas, en fonction du degré de blocage ou de fluidité. les six chakras de la colonne vertébrale chez les humains, il y a six chakras majeurs, appelés « les six chakras de la colonne vertébrale », car, sur le plan physique on les localise sur la colonne vertébrale. en partant du haut vers le bas, ils sont connus comme suit : noms des chakras sanskrit : français : qualités principales : agya troisième œil pensée / découverte / intelligence / conscience vishuddhi gorge expression de soi / purification anahata cœur amour et sentiments raffinés / compassion manipura nombril réactions émotionnelles/ ambition/ pouvoir swadhishthana pelvis plaisirs sensuels et sexualité mooladhara racine matérialité (note : le nom français n’est pas la traduction du sanskrit. elle sera donnée plus loin). on les appelle aussi « les six chakras majeurs évolutionnaires » car ils tracent et orchestrent l’évolution humaine. leur éveil graduel « dessille nos paupières » sur les dimensions, d’abord cachées, de l’existence et est une indication du processus d’évolution s’activant en chacun de nous. quelques qualités des chakras muladhara : (mula, racine ; adhara, lieu) – notre instinct de survie est l’affaire du centre racine, qui représente les fondements physiques de notre personnalité et de notre existence. il s’assure que nous dédions de l’énergie, du temps à chercher et à remplir nos besoins physiques fondamentaux, tels que abri et nourriture. quand une personne a peu de contact avec les autres chakras, elle a tendance à amasser des fortunes, accumuler ses possessions, une façon pour elle de trouver sa sécurité. physiologiquement, muladhara est relié aux organes excréteurs, le colon et l’anus, et au point nodal du périnée qui procure un point de focalisation des muscles autour du pelvis et du périnée. ce chakra nous donne la perception corporelle et quand il agit « en douceur » nous pouvons fonctionner correctement dans notre environnement physique, en dépit des hauts et des bas de la vie. nous sommes alors capables de regarder au-delà des limites de nos besoins physiques et d’utiliser le corps comme un moyen d’explorer et d’exprimer notre potentiel plus large (indiqués par les autres chakras). ce chakra (à mon avis) n’est pas en relation avec les glandes hormonales, mais plutôt avec la proprioception (le sens qui nous permet de nous identifier à notre corps physique) et avec le bien-être général de notre corps. toutes les maladies physiologiques sont en rapport avec muladhara, même si la cause – racine se trouve être le déséquilibre d’un ou des autres chakras. les désordres spécifiques de muladhara sont la constipation, les hémorroïdes, les colites, les varices, les douleurs lombaires, les hernies inguinales, le cancer de la prostate ou de l’utérus. sur le plan symbolique son siège physique pour l’homme se situe au périnée (entre la racine de l’organe sexuel et l’anus) et pour la femme au col de l’utérus (la raison en est symbolique parce que l’aspect physique de l’être peut évidemment se ressentir dans le corps tout entier). swadhishthana : (swa, soi ; adhishthana, demeure) – le centre de sa propre demeure – le niveau de notre être où le domaine du subconscient joint celui du conscient (d’où le nom sanskrit « sa propre demeure » - qui indique que ce chakra représente un niveau profond et inconnu de notre personnalité). ce chakra concerne la sexualité et donc la reproduction de l’espèce. les aspects cachés de notre personnalité commencent à se manifester lorsqu’il commence à se débloquer, – les désirs puissants, les mémoires enfouies et les conflits non résolus – ce qui, pendant un certain temps, peut être très dérangeant et traumatisant. swadhishthana est le centre du plaisir sensuel, obtenu par l’alimentation, la boisson ou le sexe. il nous permet de chercher et de trouver le plaisir sensuel ou la satisfaction dans le monde. sur le plan physiologique il se relie aux organes sexuels et aux gonades (les testicules ou les ovaires). il s’équilibre en résolvant les blocages sexuels, en vivant notre sexualité et en ouvrant les chakras du haut4. les dysfonctionnements et les maladies sexuelles sont associées à ce chakra. son siège physique est à la base de la colonne, vers le haut du coccyx et dans l’ensemble de la région pelvienne. c’est pourquoi on l’appelle communément le centre du sacrum ou centre pelvien. manipura : (mani, joyau ; pura, cité) – la cité des joyaux – appelé ainsi parce que ce chakra peut se comparer à une cité pleine d’activités variées – chaque type d’énergie ou d’activité étant identique à un joyau étincelant. ce chakra est le générateur de l’être humain : le centre de vitalité qui engendre l’énergie vitalisant le corps complet, ainsi que chaque pensée et chaque acte. sur le plan physiologique il se relie au plexus solaire (il est donc connu sous le nom de globe solaire), aux glandes adrénalines, au diaphragme et au système digestif. quand il fonctionne régulièrement nous sommes à même d’agir efficacement dans le monde avec une énergie abondante et pouvoir de décision. les maladies liées à manipura incluent l’hypertension, les problèmes cardiaques, les ulcères, les désordres digestifs, l’hépatite et le diabète. son siège physique se situe autour du nombril et du plexus solaire, c’est pourquoi on l’appelle communément le centre du nombril. anahata : (anahata, non-vibrant, ou non frappé) – le centre du son sans vibration – le centre à travers lequel la pulsion primordiale de la création se manifeste en chacun de nous – si subtile qu’elle semble n’avoir aucune vibration (raison de son nom sanskrit). on le symbolise souvent par une flamme stable représentant l’étincelle éternelle de vie qui se trouve en chacun de nous. anahata est considéré comme le centre de chaque individu car il nous permet de combiner, d’harmoniser et d’intégrer les aspects physiques et spirituels de notre existence. c’est le centre de l’amour, de la foi et de la dévotion, comme celui du pardon et de la compassion et il est connu généralement sous le nom de cœur spirituel. sur le plan physiologique, anahata est relié au cœur, aux systèmes respiratoire et circulatoire. les maladies qui lui sont associées incluent les maladies cardiaques, les problèmes pulmonaires (y compris l’asthme) et le cancer du sein. celles-ci peuvent s’améliorer ou même, selon les cas, disparaître en travaillant sur la qualité de l’énergie traversant anahata. il est associé aussi au thymus et, alternativement, au système lymphatique. anahata bien équilibré aide le corps à résister à toutes sortes d’infections. son siège physique se trouve autour du cœur et au centre de la poitrine, c’est pourquoi on l’appelle communément le centre du cœur. vishuddhi : (vishuddhi, purification) - le chakra de la purification s’œuvre à purifier et à raffiner toutes les sphères de la structure humaine et de la personnalité – sur les plans physique, émotionnel et mental. quand ce chakra s’éveille on tend à être de plus en plus dans le « ici et maintenant ». nous sommes à même de prendre chaque situation, qu’elle soit apparemment négative ou positive, comme une leçon à partir de laquelle une sagesse et une créativité plus grandes peuvent se déployer. aussi largement connu sous le nom de chakra de la communication, il détermine notre capacité à communiquer, en particulier verbalement. quand il s’éveille notre capacité à exprimer des idées et des découvertes intérieures, subtiles, s’élargit, de même que notre capacité à nous exprimer à travers la musique et le chant. sur le plan physiologique, il est relié à la thyroïde et à la parathyroïde, les cordes vocales et le larynx. les maladies associées incluent le mal de gorge, les infections de la gorge comme la laryngite, les problèmes de thyroïde, les douleurs de la nuque et le cancer de la gorge. les défauts de langue peuvent se corriger en travaillant ce chakra. son siège physique se trouve dans la gorge, aux alentours de la pomme d’adam, c’est pourquoi on l’appelle communément le centre de la gorge. agya : (agya, commande) – le centre de commande, où nous recevons, à travers le medium de l’intuition et de la perception intérieure, la guidance ou les commandes provenant du noyau de notre être essentiel (cela peut être aussi notre gourou ou notre maître spirituel). ce chakra est le centre de la sagesse, de la conscience (voir le prochain sous-titre) et de la perception intérieure spirituelle qui éveille en nous la vision de la conscience suprême sous-jacente. bien qu’il soit considéré comme étant le plus subtil des chakras, il est celui qui doit être éveillé en premier. la raison en est qu’il nous donne la conscience nécessaire, la « distance » et la clarté pour maîtriser et intégrer les énergies parfois discordantes et confrontantes des autres chakras. souvent dénommé troisième œil, il nous donne la capacité de « voir de l’intérieur » les phénomènes non physiques ou plus subtils normalement invisibles à nos yeux biologiques. il équilibre et contrôle (« garde un œil sur ») les autres chakras. agya est le centre où tous les opposés sont intégrés – bon/mauvais, spirituel/mondain, négatif/positif, etc. il est le croisement où toutes les dualités, les contradictions et les conflits peuvent se résoudre et s’intégrer à une vision plus large de soi, de la vie et de l’existence. c’est pourquoi agya est symbolisé en général par un lotus à deux pétales. sur le plan physiologique il est relié aux glandes pituitaire et pinéale, au cerveau en général, et à toutes ses facultés. sur le plan psychologique il se relie à tous les processus mentaux y compris l’intellect. a un niveau plus profond il se relie à l’intuition et aux pouvoirs psychiques. quand il est éveillé nous sommes capables de maintenir un équilibre mental et émotionnel, même dans les situations difficiles. les maladies associées incluent toutes les sortes de désordres du cerveau, le stress psychique et mental, l’anxiété, la dépression, l’indécision et les problèmes existentiels comme le manque de sens. maux de tête et migraines sont aussi dûs à quelque mauvais fonctionnement de ce chakra. son siège physique se situe dans le centre du cerveau englobant les glandes pituitaire et pinéale en allant vers le front jusqu’au centre des sourcils. la conscience est une qualité fondamentale d’agya. on distingue deux niveaux. il y a d’abord la pratique de la prise de conscience, où l’on cultive une attitude qui permet aux choses de se manifester ; sans résister au processus intérieur et extérieur, en étant « en retrait » et en observant les qualités de la personnalité. ce travail implique d’être à l’écoute de tout ce qui se passe au niveau intérieur (les pensées, les sensations et les réactions émotionnelles) et au niveau extérieur (le travail, les jeux, les mouvements et les mots) et d’essayer d’accepter avec équanimité tout ce qui arrive, même les bizarreries du mental et les difficultés. cultiver cette conscience fait partie d’un processus de purification qui lève les blocages et approfondit notre compréhension. en travaillant sur agya, cette attitude devient plus facile : nous l’appliquons aussi bien dans notre pratique de yoga que dans chaque moment de la vie quotidienne. cela ne signifie pas que nous sommes passifs, apathiques ou négligents dans nos actes, mais plutôt que nous soyons confiants dans le processus de la vie. dans ce processus, nous sommes parfois actifs, puis parfois nous nous laissons porter par le courant des choses, mais toujours nous essayons de maintenir une certaine « distance », pour ressentir que nous sommes spectateurs, témoins des événements intérieurs et extérieurs du moment présent. de cette façon, la vie suit son cours mais elle est transformée en une pratique yogique. la pratique de la conscience permet d’éveiller tous les chakras, y compris agya. ensuite, la grâce aidant, la pratique de l’attention peut nous conduire à l’etat de conscience qui est un processus de conscience. au niveau de l’expérience, cela se produit lorsqu’un contact conscient se produit avec la conscience sous-jacente. un élément intemporel intervient alors. dans le langage ésothérique, il y a une osmose entre shiva (la conscience) et shakti (dans ce contexte, la personnalité individuelle, y compris les chakras). nous sommes alors en contact avec la conscience primordiale tout en agissant dans le monde. l’état de conscience signifie que nous sommes simultanément en contact avec le monde et la conscience primale. c’est un état de méditation qui se produit avec l’éveil du chakra agya. bindu et sahasrara l’harmonie et un éveil progressif des chakras peuvent nous ouvrir à la dimension transcendentale, symbolisée par bindu – le point transcendental – et sahasrara, le lotus aux mille pétales. bien que souvent considérés comme des chakras, au sens strict, ils n’en sont pas, car les chakras œuvrent dans la sphère de l’individu alors que bindu et sahasrara sont au-delà de notre individualité et donc au-delà des chakras. le transcendental commence à bindu qui est le seuil entre le manifesté et le non manifesté. sahasrara est l’infini, la réalité ineffable qui sous-tend toutes choses y compris notre personnalité et les chakras. lorsque notre perception s’affine, nous sommes en mesure de prendre conscience de cette vérité, cachée mais toujours présente, d’une dimension sous-jacente et transcendentale. bindu (bindu, point ou goutte) le point transcendental qui représente chaque point de la nature agissant comme un noyau central ou un centre de création : l’atome, la molécule, la cellule, la molécule d’adn, le sperme et l’ovule. bindu est le principe d’individuation, le moyen par lequel la réalité sous-jacente (sahasrara) crée la myriade d’objets dans le cosmos, animés ou inanimés. c’est la semence de la création. il a été décrit dans la phrase hermétique : « la réalité [conscience] est un cercle dont le centre [bindu] est partout et la circonférence nulle part. » cela signifie que chaque point de l’univers est le centre de l’univers. c’est aussi la semence de notre personnalité et de notre être ; cela signifie, dans un sens mystique, que chacun de nous est le centre de l’univers. il est l’origine de l’individualité là où la conscience individuelle se sépare de l’absolu, de la conscience suprême. le mot bindu signifie aussi « goutte » - la goutte de la totalité. chacun de nous est une goutte du grand tout. lorsque nous réalisons la nature de bindu en état de méditation, cela nous donne un aperçu de la réalité ou de la conscience supérieure – c’est à dire sahasrara. sahasrara (sahasrara, mille) - le lotus aux mille pétales, associé à l’illumination spirituelle. bien que le mot sahasrara signifie littéralement « un millier », ce centre concerne l’infini ou encore « l’immensité au-delà des limites » ; cela signifie la conscience sous-jacente ou la réalité. dans la tradition mystique occidentale, on l’appelle « la couronne », étant symboliquement localisé au sommet du crâne, et il est le point de culmination et la fin de notre voyage évolutif à travers les chakras ; il est la source de toutes les révélations et la perfection couronnant notre tête. il est ineffable – au-delà des mots, des concepts et des descriptions. il peut seulement être ou symbolisé. ramakrishna, le yogi et mystique bengali, a résumé ainsi le rapport entre bindu et sahasrara : « ce n’est pas la goutte de rosée [bindu] qui glisse dans la mer [sahasrara], mais plutôt la mer qui pénètre la goutte. » bindu et sahasrara indiquent tous les deux le potentiel transcendental qui sommeille en chacun de nous. en son sein, le sahasrara contient la totalité. il est ce qui existait avant la création, ou en termes scientifiques, ce qui existait avant le big bang et ce qui existera après le big crunch. ce que le dicton chinois suivant résume : « avant même que le monde ne soit, la réalité existait. » sahasrara représente l’état mystique du samadhi – lorsque l’ego ou personnalité se dissout dans la concience. lorsque l’identification à la personne individuelle laisse la place à une dimension plus large de l’être, connu dans le yoga comme atma ou paramatma. dans la plupart des traditions mystiques occidentales, bindu et sahasrara ne font qu’un. c’est-à-dire que bindu est considéré comme la forme manifestée de sahasrara et que réciproquement, sahasrara est considéré comme bindu dans sa nature non manifestée. prenons l’analogie de l’iceberg. le sommet est semblable à bindu et l’ensemble, visible et invisible, est sahasrara. bindu représente la semence de notre individualité en tant qu’être humain agissant dans le monde, et sahasrara symbolise la profondeur infinie de notre être qui s’étend jusqu’au substrat fondamental de la conscience. bindu est considéré comme une goutte d’eau salée, et la couronne comme l’océan ; l’un est le microcosme et l’autre le macrocosme. pour certaines pratiques de yoga, particulièrement pour le kriya yoga et le kundalini yoga, sahasrara et bindu sont localisés dans le corps physique pour focaliser l’attention et l’énergie, mais cela ne signifie pas qu’ils soient localisés dans le corps. les chakras et l’épanouissement du potentiel humain. les chakras renferment le potentiel et l’énergie à différents niveaux de notre être et sont les catalyseurs de l’éveil et de l’expression de tous les potentiels en chacun de nous. ils représentent les mystères de la vie et ils balisent le chemin d’évolution de chaque être humain. les chakras déterminent la façon dont nous percevons ou « voyons » le monde et la place que nous y occupons. la prédominance d’un chakra (ou de plusieurs) nous lie à un mode particulier de compréhension et de perception et détermine nos modes de relation avec le monde et notre entourage. ils nous conditionnent, mais en même temps, lorsqu’ils commencent à fonctionner à un niveau vibratoire plus élevé, ils sont les moyens de nous libérer des conditionnements, des shémas de pensée rigides et des limitations que nous nous imposons. travailler sur les chakras et libérer leur potentiel a pour but d’étendre et d’augmenter notre vision, pour que nous puissions voir davantage le spectre de la vie. pour devenir plus harmonieux, joyeux, créatifs et efficaces à chaque instant et dans toutes les situations. l’éveil des chakras supérieurs révèle les perspectives les plus larges de l’existence. trop souvent, nous laissons l’intellect et la pensée dominer nos expériences de la vie. il n’y a rien de mal en soi avec l’intellect, mais ce n’est qu’un aspect de notre être et une forme de compréhension. l’éveil des chakras permet une expérience plus holistique à la fois sur notre personne et sur notre relation à la vie, à travers tous les sens, les émotions, l’intellect, la volonté et l’intuition, nous permettant alors de saisir plus complètement le ici et maintenant. ils sont les clés de la réalisation complète de notre potentiel. les chakras dans le spectre de notre personnalité. les chakras fonctionnent dans toutes les sphères de notre personnalité. chacun d’eux intègre les éléments suivants de notre personnalité : · physique · énergétique / aura · émotionnel · psychologique · capacité d’action, de création a titre d’exemple, prenons le chakra manipura. au niveau physique, si le chakra manipura est équilibré, le plexus solaire, les glandes adrénaline et le système digestif fonctionnent plus efficacement et améliorent la santé du corps entier. manipura recharge notre corps d’énergie (l’aura, le corps éthérique, ou le corps bioplasmique que l’on appelle pranamaya kosha dans le yoga) avec vitalité pour que nous puissions avoir de l’énergie en abondance pour agir dans le monde, pour travailler ou jouer. cette énergie ou champ de l’aura est semblable au champ magnétique produit par un aimant. chaque chakra nourrit l’aura pour lui donner une « couleur », ou fréquence, spécifique, à chaque instant de notre vie. l’énergie du corps témoigne de la bonne santé ou de la maladie, dresse la carte de la forme et de la croissance futures du corps ; en outre, toute anomalie dans ce champ peut indiquer un déséquilibre qui peut avoir comme conséquence la future maladie. bien qu’invisible à la plupart, certaines personnes sensibles (dont le chakra agya est éveillé) peuvent voir le champ de l’aura ; elles peuvent ainsi déceler les désordres existants ou même ceux qui ne se sont pas encore manifestés dans le corps physique. manipura affecte ainsi d’une façon importante l’énergie de notre corps et toutes les sphères de la vie qui lui sont associées. au niveau émotionnel, manipura conduit l’énergie créatrice vers l’action, il nous donne l’énergie de l’endurance et de la persévérance. lorsque ce chakra est déséquilibré, nous avons une tendance à l’apathie et à la temporisation ; ou bien, si nous sommes contrecarrés, nous avons une tendance à nous fâcher et à devenir agressifs – toujours proches du « point d’ébullition ». psychologiquement, il est en relation avec la confiance en soi, la valorisation personnelle et le pouvoir de la volonté qui nous permet de mettre nos idées en actes et de mener une vie créative et pleine de joie. sans ces qualités, nous ne pouvons nous réaliser que faiblement, certainement très en-dessous de nos capacités innées. manipura nous donne l’énergie et la capacité de nous exprimer avec créativité dans l’action. réciproquement, si nous ne nous accomplissons pas dans notre travail et nos activités, le chakra manipura ne fonctionnera pas correctement – il se bloquera. ce qui peut entraîner un stress qui à son tour se répercutera dans les autres sphères de la personnalité ; nous obtiendrons un déséquilibre d’énergie dans les autres chakras pouvant entraîner des désordres physiques et émotionnels. cet exemple donne un modèle et une idée des différents niveaux de fonctionnement de chaque chakra dans la personne humaine. les chakras - portes de l’aspect transpersonnel de notre être. en dehors de leur action et de leur influence sur les différentes sphères de notre personnalité, les chakras agissent à des niveaux plus profonds de notre être : mandala yoga ashram, pantypistyll, llansadwrn, llanwrda, carmarthenshire, wales, u.k. sa19 8nr tel/fax +44 (0)1558 685358 | http://www.mandalayoga.net | reg. charity no. 326847

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