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contenu rédigé par denis mellier
commentaires en ligne: 169
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votes utiles: 935
commentaires écrits par denis mellier "dm66" (france)
commentateur n° : 20
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ike & tina turner : live in '71- Édition limitée [inclus le cd du concert]
dvd ~ tina turner & ike turner
disponibilité : actuellement indisponible
9 internautes sur 10 ont trouvé ce commentaire utile :
plus chaud? c'est en enfer que ça groove!, 10 mars 2005
dans la série "pourquoi les blanches s'obstinent-elles à chanter" la question se double grace à ce dvd, d'une seconde question : "et à vouloir faire de la scène". dans, ce concert de 1971 la lionne est lachée, sauvage, tellurique, soul, blues ou franchement rock selon les standards que le groupe de ike balance avec souplesse et énergie. la voix est impressionante, le feeling extraterrestre, le groove incendiaire, le jeu de guitare de ike fantastique de précision et de bon goût (c'est un des guitaristes les plus sous-estimés qui soit, et certains chorus sur ce dvd vont mettre les pendules à l'heure). mais tout cela on pouvait s'en douter, si l'on connait les enregistrements studios du couple (foncez sur le « the blue thumb recording», réunissant les deux albums "the hunter" et "outta season") ou le live à l'olympia de la même année. mais ici en dvd la grande affaire, c'est tina live de visu! tina, en 1971, c'est la bombe sexuelle du rythm' blues (la petite jackson sur mtv peu retourner dans son bac à sable et jouer avec les clonettes et autres produits allégés) : ah tina, son jeu de scène, ses mini jupes, ses trois ikettes, ses grognements, ses provocations, tout cela lui assure la victoire par ko. si tina dans ses nombreux concert des 80's (les dvd de cette période ne manquent pas), à la cinquantaine passée, ne craignait vraiment personne sur scène, imaginez donc ce qu'elle peut faire avec la meilleure musique de sa carrière, drivée par ike, dans sa trentaine flamboyante !!! c'est renversant et vraiment très haut sur l'échelle de richter. essayez donc la version de "proud mary" et le baryton génial de ike doublant les feulements de tina, on est au c½ur perdu de la soul et du r&b : génial! le package est bien vu où le dvd est accompagné d'un cd présentant l'intégralité du concert. on peut conseiller au spectateur de s'asseoir le plus confortablement possible dans son frigo pour visionner ce dvd, s'il veut compenser la décharge tellurique qu'il va recevoir. oui décidement tina était bien "the hardest working girl in show bizness!". absolument indispensable.
nice 'n' greasy
prix : eur 16,56
disponibilité : habituellement expédié sous 2 à 4 semaines
1 internaute sur 3 a trouvé ce commentaire utile :
une perle hard direct seventies!, 10 mars 2005
et pourquoi qu'il est spécial ce rooster là? parce que c'est le seul avec un certain johnny mandala à la guitare, et que ce nom bizarre c'est le pseudo de l'immense john goodsall (médaille d'or du plus sous-estimé des guitar heroes) et qui illuminera après tous les albums de brand x d'un jeu de martien. là ne cherchez pas de la fusion mais bien un hard tirant psyché ou blues, voire dans le fantastique instrumental "ear in the snow" franchement soul groove, un peu comme certains brian auger. goodsall/mandala excelle dans un idiome que l'on aura plus l'occasion d'entendre par la suite. on préférera la réédition de ce cd chez akarma à cause du art-work original d'une pochette carton franchement osée pour l'époque, mais elle est difficilement disponible. c'est donc un rooster plus roots, plus blues, mais qui tient le temps avec aisance, et qui laisse transparaître un vincent crane inspiré aux claviers et surtout un chris farlowe magistral au chant, comme sur le grand blues d'ouverture (et qui va filer en roue libre vers un funk blues péchu en fin de parcours), il se range sans problème dans le meilleur du blues anglais d'alors.cuivres et wha-wha pour certains titres, puissance et invention font de ce nice and greasy un excellent album pour un groupe peut être pas essentiel mais efficace et, ici, convaincant.
book of spells
disponibilité : actuellement indisponible
2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile :
soul rock de génie : un must!, 26 février 2005
avec beaucoup d'à propos un rock critic dit à la sortie de ce monument de soul rock que la voix de sweetpea atkinson était une black attitude à elle toute seule! sure it is : le grain, la chaleur, les modulations! mettez john lee hooker et james brown dans un shaker. la guitare est tenue par randy jacobs : un prince au groove assassin, au chorus lumineux d'élégance et de fausse simplicité. la musique? pas du funk rock, mais bien une sorte de mixture extatique où le rock (son chaud) et la soul (mélodie et groove de rêve) se mèle pour un balancement unique. ajoutez un talent de compositions qui donne à certains titres des allures instantanées de classiques et vous aurez compris que ce disque là risque d'être une perle dans votre collection. tous les boneshakers sont hautement recommandables comme en témoigne leur récent live (sur scène c'est tellurique)!
tambourine
prix : eur 12,99
disponibilité : en stock
6 internautes sur 6 ont trouvé ce commentaire utile :
que du mérite!, 25 février 2005
petite perle néo-country qui vise plus rock que son premier cd, ce disque distille les refrains entêtants, les giclées de hammond, les riffs country rock, vicieusement stoniens, les harmonies vocales et, disons le, les hits potentiels à la pelle, si le monde était autre qu'il n'est. une très bonne raison aussi de foncer, c'est que les guitares sont tenus par neil casal (qui décidément n'est pas qu'un fantastique songwriter) et mike campbell, le génial guitariste des heartbreakers de tom petty (écoutez son chorus sur le track 2). ajoutez un jayhawks au choeur et vous aurez l'idée de l'excellence et de l'élégance de l'album. que "wait it out" ne passe pas en boucle sur les radio, voila qui laisse pantois. plus énergique que sherryl crown, pas dépressif comme l'immense lucinda williams, plus light et fun que jullie miller, pas roots comme alisson krauss, tift merritt réalise une de ses bandes son pour nos rêves d'amérique perdue : chevy décapotée, sur une route 66 à travers l'utah. que du bon.
against the grain
prix : eur 11,70
disponibilité : en stock
9 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile :
un des skeuds pour île déserte, 18 février 2005
le meillleur gallagher? sûrement pas : irish tour 74' fait l'unanimité. il n'y a qu'à constater que les premiers en tête de cette page sont des live et regarder les dvd live de rory pour voir que l'homme se transcendait sur scène. mais "against the grain", c'est le mien , l'un de ses plus attachants, des plus variés aussi où toute les facettes de son talent, électrique et acoustique sont déclinées. mes vynils tellement usés, impossibles de résister à toute la série des remastereds de chez bgm : son énorme, pochette classe, textes du frère gallagher et bonus tracks à la pelle. dès "let me in" c'est immense : un riff d'exception dans cet idiome ni hard ni blues, cinglé à la griffe de rory, et son phrasé en chorus inimitable, littéralement une signature. et puis des accords jazzy "cross me off your list", des effets de strat qui rapellent que le spectre de son jeu est vaste et que ses compositions vont bien au-delà de celle des ces frères d'armes winter, trower, etc... même les arpèges délicats qui semblent ouvrir vers le blues, "ain't too good", savent égrenner une sensibilité pop. l'intro de "souped-up ford", slide lachée, et l'on retrouve la démesure d'un "craddle rock", un de ses classiques. et puis un boogie, un peu laid back où la rythmique groove et où l'hammond et le piano bastringuent comme dans ces salles irlandaises vues dans le dvd de irish tour 74. et l'on dévale dans le rock blues et les ballades mid-tempo pour aller vers "all around man", blues roots écorché de slide et un folk blues acoustique, glissant irish, où la voix de rory est splendide (mention aussi pour la prise de son de la guitare). deux inédits, un blues jam d'anthologie et un titre hillbilly à la carl perkins, et la messe est dite, avec un chorus de folie. ouais, un fidèle compagnon par les jours de grands vents, et de tristes pluies. a prendre double dose comme un paddy.
le droit de regard
par jean cayroledition : broché
prix : eur 9,12
disponibilité : habituellement expédié sous 11 à 13 jours
un grand texte sur le cinéma à redécouvrir., 18 février 2005
c'est une conception du cinéma exigeante et poétique que cayrol développe dans cette série d'essais parus l'année où sort le "muriel" de resnais dont il a écrit le scénario. le poète résistant, l'auteur du texte bouleversant de "nuits et brouillard" assigne donc au cinéma une fonction de dévoilement du réel mais qui reste inséparable d'une interrogation formelle radicale. celle-ci doit empêcher alors le cinéma - pouvait-on l'espérer - de s'en tenir à la seule illusion d'une objectivité stérile de son dispositif, sa capacité à enregistrer le même et à le faire connaître par la projection même. une des raisons de se plonger dans ces texte, c'est d'une part qu' à l'heure où l'intelligence et la hauteur de visée de tels essais semble faire si cruellement défaut dans le discours critique sur le cinéma leur lecture est à coup sûr salutaires, mais c'est aussi parce que l'écriture de cayrol est une splendeur, tendue, précise, métaphorique et pourtant d'une simplicité et d'un accès à l'autre des plus étonnant. elle illumine la nuit qui a bien failli l'engloutir, et pourrait à mieux la féquenter nous aider à envisager encore la magie et l'effet du cinéma.
in a glass house
disponibilité : actuellement indisponible
10 internautes sur 10 ont trouvé ce commentaire utile :
leur chef d'uvre! l'autre prog., 18 février 2005
un craquement de verre qui casse et ainsi commence un des albums les plus attachants et énergiques de la planète prog. on comprend pourquoi steve morse et les dixie dregs revendiqueront l'influence de gg sur la complexité et l'esprit aventureux de leur musique. ce qui frappe aujourd'hui c'est bien plus, que les harmonies précieuses et précises des compositions, la force rythmique (lorgnant parfois vers des phrasés que les plus énergiques de canterburiens ne renieraient pas, je songe à national health ou les bruford solo), des signatures rythmiques funambulesques et incroyablement rentre-dedans (certains fans de hard risquent de prendre une bonne butée devant l'art du contre-temps développé par le gentil géant. moins évident que octopus, mais plus énergique, les morceaux de ce disque sont entétants de puissance et de mélodie vicieuse. le art cover est somptueux, et la pochette cd évoque la beauté originaire de la couverture vynil. l'album n'est pas toujours disponible, alors hatez vous. c'est un des plus parfaits exemples du prog rock à son meilleur, ni opératique, ni inutilement compliqué : quand la complexité rime avec l'inventivité, quand l'énergie sert le talent d'instrumentistes peu démonstratifs mais splendidement collectifs et hors pairs. get it.
fandango
disponibilité : actuellement indisponible
3 internautes sur 4 ont trouvé ce commentaire utile :
zz top live et studio : le coup de maître, 16 février 2005
la grande affaire de cette bombe, c'est le coup de la face live et de la face studio (oui je sais, les cds ne se retournent pas) : la tuerie des titres jusqu'à la cover de "jailhouse rock" témoigne de ce que pouvait être zz top sur scène avant de devenir le boogie band planétaire que l'on connait et la machine à tubes à barbe qu'"eliminator" distilla. la puissance du trio est titanesque, la guitare lyriques et d'une saturation exceptionelle, quand à la section rythmique c'est une énigme!après un tel déluge de lave et de boogie deep south on pouvait penser nécessairement maigrelette la face studio. et là, que nenni! c'est immense, car le song writing règne en maître : les riffs d'anthologie, "tush" en tête, les blues déchirants "blue jean baby"), le rock honky tonk vicieux ("balinese") ou le très rentre dedans ("heard it on the x") sortent tous de cette face studio de fandango. c'est un monument à posséder pour tous les amateurs de boogie blues très chaud'
beatles arias
prix : eur 19,46
disponibilité : habituellement expédié sous 1 à 2 semaines
6 internautes sur 7 ont trouvé ce commentaire utile :
baroque n' roll!, 6 février 2005
arrangés en arias et orchestrations baroques les chansons des beatles sont transfigurées par le talent vocal de la grande cantatrice. eclatent alors les qualités musicales et l'universalité des compositions des fab four, mais également, comme kathy berberian, l'explique dans un entretien sur le cd, c'est l'humour et la légéreté exprimés par le plaisir de la mélodie et de la virtuosité qui éclairent cet enregistrement cultissime et si longtemps attendu. fan de pop et de classique, précipitez vous, c'est un régal! quelle grande artiste il faut être pour avoir autant de plaisir à rire en musique et à nous le faire ainsi partager!
brother's keeper
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1 internaute sur 1 a trouvé ce commentaire utile :
belle classe, groove et swing à tous les étages., 20 décembre 2004
sur cet album "bird on a wire " a fait un tube : mais il ne faudrait pas mesurer la qualité de ce cd, à l'aune de cette seule chanson; la variété des ambiances est de rigueur et aaron neville décline toutes les facettes de son immense talent au fil d'un disque d'une très belle qualité. bien sûr, les souls songs made in new orleans sont au rendez vous, les aigus et falsettos de aaron et les neville brothers au grand complet sur certains titres illuminent les titres lents ou mid tempos. seulement, il est des instants (track 2, ) où cela groove sec, où çà tangue et rock, les cocottes funky(sur plusieurs titres le génial leo nocentelli, le fou qui tient les six cordes derrière les new meters), les tourneries soul, les riffs bayous, les balancements reggae (jah love) et quand c'est pas franchement rock (river of love). quant à la version de "mistery train", c'est une perle, légère et impeccablement servie par un backing band qui flirte avec les étoiles. classe. get it!
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